Au samedi 13 juin, FO préfère La Grève reconductible !

, par udfo30

UNITE D’ACTION !
DANS LA CLARTE A L’EGARD DES TRAVAILLEURS !
ET PAS A N’IMPORTE QUEL PRIX !

 29 janvier 2009 : Un appel à la grève de la Cgt-FO et des manifestations dans toute la France : 2 500 000 participants.

 19 mars 2009 : Un appel à la grève de la majorité des Confédérations et des manifestations dans toute la France : 3 000 000 de participants.

 1er mai 2009 : Sans appel à la grève, bien sûr, et avec un sentiment qu’on est reparti pour une manifestation tous les 2 mois : démobilisation et moins de manifestants.

 Aujourd’hui, c’est le 26 mai et le 13 juin 2009 que l’on nous propose.

Ce n’est plus construire la mobilisation, mais bien des journées d’action « saute mouton » qui épuisent les salariés sans résultats. Ces manifestations à répétition les jours fériés ou le week-end sont inefficaces… Il faut maintenant monter d’un cran, c’est aux confédérations d’appeler les salariés à la grève (ce qu’elles n’ont pas fait pour le moment), franche. Les salariés suivront, ils ont déjà prouvé leur motivation.

 Que peuvent penser les travailleurs, si ce n’est que l’on est en train de les "balader" comme cela a été le cas pour les retraites en 2003 avec les résultats que l’on connaît aujourd’hui.

 Que peuvent penser les travailleurs si ce n’est que l’on est reparti pour des journées "saute-moutons", qui conduiront après le 13 juin, sans avoir obtenu de résultats, que l’on se retrouve à la rentrée, pour fixer une nouvelle date de manifestation, fin septembre ou fin octobre.

Que peuvent penser les travailleurs de 2 nouvelles journées qui encadrent les élections européennes avec une volonté manifeste de ne pas faire de "vagues" autour de celles-ci.

Que peuvent penser les travailleurs de manifestations qui se déroulent les week-ends ou jours fériés, dans le même temps où ils ont raison de manifester en scandant "Ce n’est pas à nous de payer la crise". Ils se rendent compte cependant que ce ne sont ni les patrons, ni le gouvernement qui la paieront surtout, en ne manifestant que les jours fériés en ne bloquant pas l’économie.

Que peuvent penser les travailleurs lorsqu’ils entendent le Ministre du Travail remercier les organisations syndicales de ne pas appeler à la grève.

 Décidément OUI nous pensons dans le Gard que les hospitaliers, les agents de la Sécurité Sociale, de l’Action sociale ont raison lorsque le 28 avril et le 14 mai, ils appellent à grève. OUI, ils ont raison lorsqu’ils portent une revendication commune : retrait de la loi Bachelot.
Dans le Gard, nous sommes pour l’unité d’action. La force de notre engagement et le nombre de nos manifestants en ont fait la démonstration les 29 janvier, 19 mars et même le 1er mai.
La démonstration peut encore être réelle si le véritable débat entre les organisations syndicales, permet de lever toutes les ambigüités et les faux fuyants.
Nous tenons à rappeler sur quelles bases l’unité d’action est possible.
Nos revendications sont claires depuis le 29 janvier 2009 et bien avant d’ailleurs :

 Augmentation générale des salaires : 200 € pour tous, revalorisation de 15% du SMIC.
 Retrait des lois et décrets Bachelot – Darcos – Pécresse contre l’Hôpital, la Sécu, l’Ecole et la Recherche.
 Zéro licenciement
 Défense des services publics et renationalisation de ceux déjà privatisés. Non à la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques).

Nous considérons toujours aujourd’hui, que les assemblées générales unitaires dans toutes les entreprises doivent se tenir pour définir les revendications et les actions, et débattre de la nécessité de l’appel à la grève interprofessionnelle.

Après les grèves du 29 janvier et du 19 mars, la Confédération FO propose une grève franche de 24 heures et des manifestations. "Elle considère que la grève est nécessaire pour faire bouger le gouvernement et le patronat. C’est une question d’efficacité et de pragmatisme. Le syndicat est un outil pour les travailleurs. Son rôle est de les défendre et de les représenter, pas de cogérer la crise avec les pouvoirs publics."
Dans le Gard, FO est en total accord avec ces positions.
Nous entendons les positions défendues par nombre de travailleurs qui indiquent qu’ils préfèrent s’engager dans plusieurs jours de grève plutôt que dans des actions disséminées tout au long de l’année. Nous entendons les travailleurs de différents secteurs, qui disent qu’ils sont prêts à tout parce que "virés" à la fin des mois qui viennent, dans le même temps où il faut faire vivre la famille, payer la maison…

Les jours qui viennent doivent permettre aux militants, aux travailleurs de s’exprimer sur la suite de l’action et débattre de l’appel à la grève interprofessionnelle, y compris jusqu’à satisfaction des revendications.

En conséquence, dès aujourd’hui, l’Union départementale Force Ouvrière du Gard s’adresse aux salariés afin qu’ils débattent et soumettent à leurs responsables syndicaux, à tous les niveaux, l’urgence qu’il y a à changer de mode d’actions. L’Union départementale FO du Gard, à l’écoute des salariés, constate que la multiplication des journées d’actions et l’éparpillement des jours de grève fait maintenant courir un risque majeur de démobilisation alors que les salariés ont démontré leur volonté de résister.

Ensemble, préparons le grand mouvement social dont tous les salariés, les retraités, les chômeurs et nos jeunes ont besoin.
Parce que la situation l’exige, faisons entendre la voix de la base !
 Imposons l’appel et la préparation, sans concession, d’une vraie grève totale et nationale pour gagner nos revendications.

La commission administrative de l’union départementale demande à tous les secrétaires, à tous les militants de diffuser partout, et de discuter avec tous les salariés la déclaration de la commission administrative de l’UD du 14 mai.

Voir aussi la déclaration de la confédération