Egalité Femme/Homme : il fallait oser !

, par udfo30

Le 8 mars…il fallait oser …

Alors que cette année on célèbre le centenaire de la journée internationale des droits de la femme, Force Ouvrière s’avère surprise de l’annonce du porte parole de l’UMP.

En effet, la loi du 25 mars 2006 concernant l’égalité salariale a fixé une exigence de suppression des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, au plus tard avant le 31 décembre 2010, soit avant la fin de l’année.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi, nous sommes en attente de la mise en place de sanctions de nature à garantir le respect de cette exigence.

Or, à neuf mois de l’échéance, comment peut-on prétendre s’investir dans la journée du 8 mars en proposant : de laisser un nouveau délai de 3 ans aux entreprises ; de privilégier une sanction prenant la forme d’une diminution des aides publiques, ne concernant donc pas toutes les entreprises.

Force Ouvrière considère que mettre en avant une telle proposition revient à dénaturer et la lettre, et l’esprit, d’une loi dont l’adoption porte l’empreinte du caractère inacceptable des écarts de salaires que subissent les femmes en France.

Force Ouvrière en a ainsi appelé au Président de la république, pour la mise en place d’une sanction financière garantissant, outre le rappel de l’exigence fixée par la loi du 25 mars 2006, une condamnation des entreprises qui ne la respecteraient pas.

Il fallait oser, alors que les écarts de salaires demeurent en France dans des proportions injustifiées. Proposer, en ce 8 mars, un tel assouplissement est intolérable et contraire à la dignité des femmes au travail.

Le 8 mars 2010