Le 6 février 2015, lors du congrès de Tours, 3000 délégué FO lancent la grève interprofessionnelle

, par udfo30

Agir, une priorité et une nécessité

Déterminé à obtenir de véritables réformes améliorant effectivement les droits et garanties des salariés, le congrès appelle à combattre les contre-réformes destructrices de droits sociaux et attentatoires à la solidarité ouvrière, y compris par la grève si nécessaire.

Soulignant que l’action syndicale vise à établir les revendications et à se donner les moyens indispensables pour les faire aboutir, le congrès appelle l’ensemble des militant(e)s FO à développer la syndicalisation, à implanter l’organisation syndicale et à mettre en œuvre l’ensemble des décisions du congrès.

Sur ces bases il appelle l’ensemble des salariés, actifs, chômeurs et retraités, à constituer ou rejoindre les syndicats FO afin de poursuivre et amplifier le combat pour la liberté, la démocratie et l’émancipation des salariés de toute forme d’exploitation et d’oppression.

L’arrêt de l’austérité, le retrait du pacte de responsabilité, du projet de loi « Macron » et de la réforme territoriale, la défense des services publics, du statut de la fonction publique, parties constituantes de la République, de la protection sociale, des conventions collectives et l’augmentation générale des salaires nécessitent une réaction interprofessionnelle.

Construire le rapport de force à même de faire reculer le gouvernement et le patronat et faire aboutir les revendications de FO est indispensable.

Dans ce cadre, le congrès se félicite du rassemblement national du 16 décembre 2014 à Paris ayant permis de réaffirmer les positions et revendications de FO.

Tout en soulignant que l’action commune bien définie, sur des revendications claires, est un gage d’efficacité, le congrès arrête le principe d’une journée nationale de grève interprofessionnelle et de manifestations, dont une à Paris, contre l’austérité et pour l’aboutissement des revendications.